David Bottet
Jean-Paul Rouvrais
Inês Mota
Jeanne Gort
Stéphane Minéot
Lara Tavella

INÊS MOTA // Scénographe
 
Scénographe originaire de Porto, je suis également passionnée par l'univers des marionnettes, de la lumière, de l'illustration et du cinéma d'animation. Ma démarche artistique est façonnée par mon affinité pour l'abstraction et le minimalisme, me poussant à m'interroger sur l'immatérialité et la scénographie lors de mon master à l'ENSATT de Lyon en tant que boursière de la Fondation Calouste Gulbenkian. Je collabore actuellement avec Vanessa Amaral sur son projet « Pratique de la ceinture, ô ventre » (titre provisoire) qui a remporté le Prix Incandescences 2023 en section Maquettes, et avec Maud Olivieri sur son projet « Pikes Peak, la course vers les nuages ». Auparavant, j’ai également collaboré avec La Jeune Troupe du Théâtre des Îlets II sur « Manitoba », Claire Boust sur son court-métrage « Je reste roi de mes douleurs », entre autres. Lors de mes expériences professionnelles en tant qu'assistante scénographe auprès d'Alwyne de Dardel, j'ai eu l'occasion de contribuer à des productions telles que « Depuis que je suis né » et « La force qui ravage tout » de David Lescot, ainsi que « Les Précieuses Ridicules » de Stéphane Varupenne et Sébastien Pouderoux. « Arthur M. » d’après Microfictions de Régis JAUFFRET, résonne pour moi avec l'œuvre de Francis Bacon - par son exploration de l'âme torturée sur toile, sa représentation organique, mais déformée, de l'humain comme expression de la brutalité, de la souffrance et l’expression de sa franchise notée de pessimisme. Pour la scénographie de cette pièce, j’ai donc naturellement pensé aux cages transparentes fréquemment présentes dans l’œuvre de Bacon. Le peintre s’en sert fréquemment pour visualiser les proportions de ses figures sur la toile. Elles peuvent ici être utilisées pour rappeler ses thématiques et symboliser comme une boîte hermétique où l’on place un individu que l’on souhaite analyser. D’autres sources m’ont inspiré pour ce travail : le film « Elephant Man » de David Lynch et les installations d'Olivier Ratsi qui jouent avec les notions de perspective linéaire.